Anticipation et Zen attitude, 2 maîtres mots
Je sais, plus facile à dire qu’à faire, je vous l’accorde. Mais globalement, il y’a ce que l’on peut prévoir à l’avance (les couches, les bib etc… ) et l’imprévisible auquel on doit faire face sur place: enfant qui refuse de dormir, dessins animés uniquement disponibles en japonais…
Concrètement, en tant que parents responsables de nos enfants il est de notre devoir de voyager avec eux (donc de les supporter dans un endroit confiné), voire d’éviter que notre voisin pendant le vol ait envie de nous tuer sauvagement!
Et puis il faut voire le bon côté, grâce à eux, on peut éviter certaines files d’attentes youpie!!!
Dans l’avion
En fonction de l’âge des enfants / bébé, demandez un couffin (et donc les places qui vont avec) afin que votre bébé puisse dormir dedans pendant tout le vol. Après le couffin, c’est affaire de goût: plus de place aux pieds mais enfant à réveiller à chaque turbulence.
Je me souviens d’un vol où l’hôtesse, très consciencieuse, nous a demandé de récupérer Esteban à chaque fois que le panneau turbulence s’éclairait. Bilan: il a été réveillé plein de fois, pas forcément d’ailleurs pendant de vraies turbulences. Le voyant s’allumait en plein calme, en revanche, on a parfois ressenti de VRAIES turbulences, mais pas de voyant, mais là, l’hôtesse n’a pas tenté de sauver mon enfant d’une éventuelle chute!!
D’expérience, à cet âge là, le vol, c’est assez gérable. Nos 2 loulous ont en effet fait de longs vols vers leur 6-7 mois (genre 25heures avec parfois jusqu’à 4 escales). Mais à cet âge là, on dort pas mal, on ne courre pas bref, le voyage se passe pas trop mal. Evidemment prévoir doudous, tétine, biberons, couches, cotons, petits pots en tenant compte du trajet + une marge de sécurité.
Quand ils sont plus grands, d’autres possibilités sont là également:
- bonbons (évidemment, je ne dis pas qu’il en faut tous les jours, mais a priori, on ne prend pas un vol tous les jours!!)
- un nouveau jeu (la découverte/la nouveauté, ça occupe)
- des dessins animés ou jeux sur tablette (honnêtement, je ne suis pas fan de l’abrutissement des enfants sur ce genre de machin, mais je pense que ça peut dépanner)
Autre conseil (à moduler en fonction des destinations et prix du vol) prendre un avion de nuit: vos enfants dorment : accessoirement vous aussi, donc accessoirement vos voisins aussi! Comme le dit la pub, votre tranquillité, ça n’a pas de prix, et pour tout le reste il y a… (vous connaissez la suite!)
Dans les autres transports
Concrètement, je déconseille le bus local avec enfants. Même si la poule installée sur les genoux du voisin peut faire une animation pendant 5min, votre enfant va s’en lasser! Et bus local = chaleur, long trajet à 20km/h, odeurs suspectes (quand cela ne provient pas de la couche de votre propre enfant!), absence de toilette (quand on a 5 ans, on fait comment?) bref cocktail idéal pour que ça parte en sucette avec les enfants!
Alors je ne dis pas qu’ils sont à bannir (et puis sincèrement c’est un de mes modes de transports préférés – qui remonte à l’époque où nous étions 2) je dis juste que perso ce genre de bus m’a laissé des souvenirs folklo à raconter, de belles rencontres aussi mais passer 12h assis sur un seau retourné dans l’allée centrale dans un bus au Guatemala ou encore faire une halte de 3h pour pneu crevé au beau milieu de no man’s land en Bolivie et bien ce sont des expériences fortes à vivre mais que l’on ne souhaite pas forcément partager avec nos jeunes enfants !
Ainsi, dans le cadre de ce tour du monde, nous avons par exemple décidé de rallier la Patagonie via Buenos Aires en avion. La remontée se fera en bus mais on voulait éviter de faire 2 fois des longs trajets en bus (même si ces bus là sont top confort). Pour le Sud Lipez, nous prévoyons de privatiser une voiture avec chauffeur pour faire la boucle à notre rythme.
Après, il faut aussi connaître ses propres enfants et leurs limites: les nôtres sont des piles électriques et c’est vraiment dure de leur demander de rester en place dans un bus, un avion, un bateau etc… On a toujours prévenu Esteban quand un trajet allait être particulièrement long et multiplié toutes les astuces citées plus haut. Et puis parfois, on se fait des nouveaux copains pendant le trajet! 😉
Je n’ai pas d’enfant mais quand je vois des familles voyager, je me dis que « patience » est le maître mot ! Mais je suis toujours étonné par les enfants des locaux (en Bolivie par exemple) qui passent plus de 10h dans un bus sans « moufter ». C’est presque impensable en France !
Salut Camille,
merci pour tes messages…
Oh que tu as raison… Surtout que les nôtres sont des piles Duracell qui ne tiennent pas en place! Ca va être un challenge de leurs apprendre la patience. Tu parles de Bolivie, je me rappelle d’un trajet en bus entre Uyuni et Sucre avec beaucoup trop de monde et un chemin plein de trous. Comment vont-ils vivre ça ?
On en reparle dans quelques mois…
Fred
on pensera à vous!!! nous, un peu d’appréhension aussi pour les 8h d’avion, même si je pense, ça va bien se passer
Je retombe sur votre site au hasard de facebook! Et je lis cet article! Déjà Merci pour la mention! Ensuite, c’est vrai que les conseils sont valable suivant le caractère ou l’humeur de chaque enfant! 😉 Chaque trajet peut-être différent! Pour nous, les enfants on l’habitude de faire régulièrement des trajets de 3 ou 4h déjà en France (sans autoroute!) pour simplement sortir de nos montagnes et allez voir les grands parents, donc je pense qu’ils ont appris la patience!
Du coup quand on voyage on peut prévoir sans problème des longs trajets 5/6h dans les transports publics (train au Sri Lanka :6h) ou bus (1Oh de nuit en Turquie)
Pour la pause pipi, jamais eu de souci cet hiver avec Mini Voyageur 3 ans, il arrive à se retenir un peu! et dès qu’il y a une pause, on fait la pause pipi!
Il faut donc s’adapter à chaque enfant!
En tout cas bonne continuation!
Vive les hasards de Facebook alors! 😉
Je t’avoue qu’après près de 8 mois de bus… et même si les enfants sont super cool en bus, ils commencent à en avoir un peu ras le bol. Et on ne peut que les comprendre car nous aussi!!
L’adaptation à chaque enfant, à chaque étape de sa vie, c’est la clé, on est bien d’accord!!