C’est une réflexion qui m’a profondément touché et que je voulais partager avec vous. En voyage, il y’a des sujets, des questionnements, qui reviennent fréquemment. D’autres blogs les évoquent aussi mais j’avoue avoir envie d’y mettre mon grain de sel.

En effet, un tel voyage, un tel changement dans la vie, ça n’est pas anodin et certains y voient un moyen de fuir cette routine que l’on connait tous (à quelques détails près) « métro, boulot, dodo », un peu comme si on reculait pour mieux sauter!

Fuir un problème: mauvais plan

J’ai lu un article très intéressant, qui démontrait habilement qu’un voyage aussi long soit-il, aussi profond soit-il ne te change pas (au sens strict du terme). Donc cela ne sert à rien de fuir quelque chose. De croire que si tu as un souci chez toi, si tu t’en vas, tout va se régler ou disparaitre.

C’est toi le moteur, pas le voyage. Tu as beau changer de cadre, si problème il y a, il reste là. Par contre, peut-être que tu peux l’appréhender différemment…

Je pourrais vous en faire des pages: tu veux perdre du poids, trouver un mec, un job… voyager n’est pas la solution… Un moyen peut-être mais pas THE solution.

Tu veux t’évader du quotidien? Alors là, oui le voyage est une solution (une hein, pas LA seule et l’unique). Et pas besoin d’aller loin, de faire un tour du monde. Mais au retour, dis toi bien que le quotidien sera là, lui aussi. Alors peut-être que tu l’appréhenderas autrement mais il sera toujours là.

En effet, le voyage te révèle certaines parties de toi-même, tu dois en effet repousser tes limites (timidité, faire une grosse rando, gouter de nouvelles saveurs…) et tu te découvres des ressources insoupçonnées. Tu comprends alors que très fréquemment, les limites, on se les ai imposé nous-mêmes.

Bref, le voyage te fait progresser mais c’est proportionnel aux efforts que tu fais.

Re bref, j’ai lu aussi un autre article (oui je sais je lis vachement c’est dingue!) qui m’a marqué dans cette réflexion. Cela parlait de 2 familles en tour du monde. Forcément, je bondis dessus car j’avoue que ces expériences me touchent encore plus par leurs similitudes avec la nôtre.

Le texte est bien écrit et c’est rafraichissant de voir qu’il y a autant de cas que de familles. L’interview est cool, ça me met le sourire.

Mais je le perds au moment de la conclusion… Le bloggeur écrit que ces familles sont à suivre (jusque là ok évidemment) car elles n’ont pas fuit la réalité, elles n’ont pas quitté leur job, elles ont une maison à leur retour. Et elles ont raison.

Déjà la conjonction de coordination (« mais – où – et – donc – or – ni – car » rappelez vous!) me chagrine car je ne vois pas le lien (le rapport choucroute comme j’aime dire – à chacun ses expressions).

En plus, comme je suis assez d’accord avec le 1er article, pour moi, même si tu pars en ayant organisé nickel ton retour, si tu veux fuir un truc, il sera quand même là à ton retour, organisation au top ou pas.

En fait, ce qui me surprend le plus c’est cette facilité à opposer « fuir la réalité » et le fait d’avoir un job et une maison au retour. Car évidemment, ça me touche perso.

C’est vrai que dans notre cas, on a tout plaqué: nos jobs, l’appart, les meubles… on a donc montré quelques signes de folies avant même le départ.

Mais est ce que l’on fuit quelque chose pour autant?

Ainsi,  je dois avouer qu’avec cet article on passe de « courageux » (souvenez-vous à notre départ, tout le monde nous le sortait) à par la suite « chanceux » (comme si la chance avait un lien avec le fait de prendre une telle décision…)…. à carrément des lâches, des fuyards

La descente est raide, il faut le reconnaitre!

Mais surtout, je dois reconnaitre que ces propos m’ont fait réfléchir (et c’est ça le plus important). Est ce qu’on est fous Fred et moi de partir comme ça? Est ce qu’on fuit la réalité?

On a tout plaqué mais on a rien fui.

  • Surtout pas nos amis, la famille, les copains des enfants. (on vous aime!!!!)
  • On n’a pas tenté non plus de voyager pour rafistoler un couple qui part en cacahuète. (hein chéri, dis moi que tu m’aimes?)
  • On n’a pas non plus fui nos job qu’on aime beaucoup

(ça fait vachement d’amour tout ça dis donc!)

Et puis, ça veut dire quoi fuir la réalité?

D’abord,  je voudrais revenir sur un point important, capital (selon moi…) : de même qu’il n’y aura pas un « retour à la réalité », on ne fuit pas la réalité en voyageant.

On la vit nous aussi, en ce moment. Elle est juste différente de la vôtre (là encore, ni meilleure, ni moins bonne).

On a bien conscience que c’est loin du quotidien d’une grand partie des gens qu’on aime mais pour nous, c’est bien réel.

On sait aussi que notre vie, à notre retour en France, ne sera pas comme cette réalité mais on espère bien que le voyage nous aidera justement à s’adapter à cette différence comme nous nous adaptons déjà à toutes les différences rencontrées. D’ailleurs c’est souvent beau les différences, non?

Alors on se plongera de nouveau dans cette routine « métro boulot dodo » mais en appréciant le confort d’avoir un lit à soi, une douche privée, pas de besoin de faire ses valises tous les 3 jours…. (je ne m’étends pas, la liste est longue!)

Figurez-vous que même si notre retour en France est flou, on en parle et on l’envisage quand même.

On pense s’installer à la montagne (un de nos rêves). Et maintenant qu’on a réalisé un autre de nos rêves (ce voyage NDLR), on sait aussi que la chance sourit aux audacieux et que l’audace n’a de limite que celles que l’on s’impose!

On a tout lâché mais on a rien fuit. Au contraire, on a plongé dedans, la tête la première! Et même si on sait que notre retour sera sport voir un peu fou: partir en tour du monde avec des enfants en bas âge c’est fou aussi, mais c’est chouette quand même!

Chacun sa façon de faire, l’essentiel c’est de se lancer! Réalisez vos rêves! Ne vous limitez pas, ne mettez pas de barrières.

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