D’abord, pour bien cadrer les choses:
Si tu vas à Rio, n’oublie pas……. (normalement ça y’est , vous avez la musique dans votre tête, votre journée est ruinée!)
Voilà, le post est bien commencé, on peut continuer! 😉
Rio est une ville de superlatifs et elle a – à mon sens – un côté mythique!
Quand le taxi nous fait traverser la ville pour aller à notre hôtel, nous sommes scotchés aux fenêtres! Les palmiers, les plages, les routes: tout parait gigantesque. Le rêve peut commencer!
Les activités
Comme dans tous les grands sites touristiques, il y’a des incontournables. Des gens nous ont parlé de files d’attente gigantesques au Pao de Azucar et au Corcovado. La chance est de notre côté, on n’a eu à attendre que 10 min au Corcovado, quant au Pao de Azucar, il n’y avait personne! Il semblerait qu’il y ait de toute façon des files rapides pour les famille avec enfants en bas âge, bon à savoir!
Le Corcovado: déjà à regarder au loin, ce lieu à un côté magique. En revanche, pas de bol pour nous, plafond de nuage bas, on ne voit rien (genre parfois, même pas le haut du Christ Rédempteur…) Tant pis! Fred croit à une percée du soleil (oui oui c’est un optimiste de nature) – cela n’arrivera jamais – et pour faire patienter Esteban, on s’organise une partie de cache-cache!
Le Pao de Azucar: il se monte via 2 téléphériques. On peut voir quelques singes, l’arrivée au sommet est assez bien organisée, il y a même des boutiques (on n’est pas vraiment en pleine nature donc… mais il y’a moyen de s’échapper et de se promener dans un sentier balisé). Le coucher du soleil ici est au top, avec une vue à 360° sur la baie de Rio (un vrai labyrinthe au passage, on ne sait plus si on voit des îles ou le continent!)
Les roches de Arpoador: c’est un endroit idéal pour admirer le coucher de soleil au bord de l’eau (bon par contre, si vous aimez la sensation « seul au monde », passez votre chemin) Attention, les tongs sont vos amis au Brésil et surtout sur la plage, mais là, ce n’est pas une bonne idée, ça ne tient pas au pied.
Copacabana, Ipanema…. bref les plages quoi! Bon bah c’est des plages, en plein dans une énorme ville donc c’est à la fois charmant mais ça grouille de monde (particulièrement en cette période de l’année, à savoir l’été ici, et donc les vacances scolaires). ça reste très sympa à faire, en buvant une noix de coco (ou mieux, une caïpi, mais ça n’engage que moi!!) Et ce sont les 2 plages célèbres pour les femmes qui défilent en maillot de bain string (un post dédié – oui Messieurs- à venir)
Escadaria Selarao: ce sont des escaliers très célèbres dans une favela de Rio. (alors on se détend tout de suite avec le mot « favela », j’en parle plus bas, il n’y a pas de vrai danger ici) Tout a commencé avec une artiste Argentine et cela a pris de plus grandes proportions. C’est très colorés, et il y’a plein de petites céramiques avec des messages variés. C’est sympa et les enfants ont passé leur temps à faire des descente en toboggan sur les bords (–> la durée de vie des vêtements des enfants va être reconsidérée à la baisse… ces monstres ne reculent devant rien!)
Santa Teresa : un quartier sympa de Rio en terme de boutiques et d’animations mais assez petit . Normalement un tramway y monte mais il était en travaux lors de notre passage
Les activités bonus
Grâce aux précieux conseils d’Arabelle (Merci encore à toi), nous avons pu profiter de lieux un peu méconnus des touristes avec des superbes vues sur Rio, avec toujours un angle différent.
Morro de Urca (morro = montagne), c’est le 1er stop du téléphérique du Pao de Azucar. Fred l’a fait sur un coup de tête, à notre retour du Corcovado et a filé du bus à l’arrêt concerné tandis que moi et les enfants rentrions à l’hôtel. Dixit Fred, ça se fait très facilement tant au niveau de l’accès que de la montée elle-même, il y a des petits singes et ça monte certes un peu mais genre 25min… Par contre, une fois arrivé au sommet, on ne peut pas prendre la prochaine étape du funiculaire pour le Pao de Azucar – sans avoir acheté de billet avant – et le guichet est en bas… Pour info, il semblerait qu’en revanche la descente depuis le morro de Urca soit gratuite.
Morro dos 2 irmaos (la montagne des 2 frères) ouais je sais, je suis bilingue portugais à présent! Là c’est le top et je suis obligée de vous raconter comment ça s’est passé pour nous.
Tout d’abord, on en parle avec des français:
« Morro dos 2 irmaos??!! On a essayé et on a dû faire demi tour tellement c’était dure… ça faisait déjà 45 min qu’on marchait et on a croisé quelqu’un qui nous a dit qu’il restait encore 45 min » (pour info, Arabelle nous avait dit 45 min aller) et ils ajoutent « nan mais avec des enfants c’est carrément impossible, IM-PO-SSI-BLE.
Réaction de notre part: message bien reçu, curiosité piquée à vif, c’est bon y va!
Donc direction Vidigal, une autre favela tranquille de Rio . Comme beaucoup de favelas, elle est toute en hauteur, nous prenons donc un van (qui attend sagement en bas de la seule et unique montée) pour qu’il nous monte en haut. Et bam! au milieu de l’ascension, la route est bloquée – je vous rassure, il n’y a pas une bande de guérilleros qui nous attendaient… ils refont simplement le goudron…
Bilan, tout le monde descend et l’ascension (impossible) commence donc encore plus tôt que prévue. Comme à notre habitude, nous avons le c…. bordé de nouilles (ou tout simplement, on attire les good vibes) 2 mamans étaient à bord du van avec leurs petits bouts. Spontanément, elles nous proposent de les suivre pour nous montrer le chemin. Arrivées devant chez elles, l’une d’elle donne son bébé à sa copine pour nous accompagner jusqu’au début du chemin, un peu caché entre 2 maisons.
Donc là les « vraies » choses commencent. Petit rappel: Ruben est dans le sac à dos porte bébé, RAS. Mais Esteban marche tout seul… (ça c’est pour créer le suspens: vont-ils y arriver??????)
La montée passe au milieu d’une petite forêt, des escaliers en rondins de bois sont là pour faciliter l’ascension… et de fil en aiguille on arrive au sommet (avec quelques haltes évidemment pour boire). L’ascension aura duré une heure environ.
Bilan : Esteban n’a jamais été porté et est arrivé au sommet nickel! De là, la vue est très belle et très différente des vues « habituelles » de Rio. (au passage, vue sur Rocina aussi, la plus grande favela de Rio)
Les transports
Dixit les guides de voyages, les chauffeurs de bus conduisent comme des tarés et les taxis sont peu chers. De notre côté, la seule fois où nous avons tenté de prendre un taxi (Pao de Azucar- Copacabana), le chauffeur nous a simplement dit non et est parti…. ça calme! Pour les bus, oui la conduite est sportive, mais ils vont partout, c’est assez simple pour s’y retrouver, tous le monde vous renseigne si besoin et le tarif est de 3,5 Reals. Bref on n’a utilisé que ce moyen de transport (sauf le taxi de l’arrivée et celui pour aller à la gare, tout simplement parce qu’avec nos gros sacs c’est plus pratique!) et RAS de notre côté. J’ai même un chauffeur qui a décalé son arrêt habituel pour que je sois plus proche de l’hôtel (j’avais avec moi les 2 enfants, qui dormaient….)
Rio et ses favelas, l’insécurité?
brrr rien que le titre et on tremblerait presque!! Evidemment ce n’est pas en 3 jours que je peux dresser un topo complet sur Rio et son économie, son tissu social et ses favelas. Je me contenterais de vous donner notre ressenti, celui d’une petite famille de français, certes un peu timbrés mais pas complètement fous en matière de sécurité.
Nous ne nous sommes jamais sentis en danger à Rio. Jamais. Ca s’est dit!
Les favelas que nous avons visité sont des quartiers pauvres, c’est évident, mais nous n’avons pas ressenti d’insécurité particulière. Après, nous sommes logiques: nous ne nous sommes pas pointés dans une favela avec une rolex au poignée, des diam’s à foison (bon ok, ça tombe bien, on n’en a pas), une carte de Rio à la main et un gros appareil photo dans l’autre (pour prendre des photos des pauvres, évidemment….) . Nous avions cependant nos sacs à dos de rando, donc des bonnes têtes de touristes quand même.
Les Cariocas sont des amours, toujours prêts à nous aider, à nous laisser leur place dans le bus pour les enfants, à nous renseigner (même quand on veut se débrouiller seuls avec notre plan de Rio…)
Peut-être que le fait de voyager en famille, dans un pays où les enfants et la famille sont très importants, joue un rôle positif dans notre contact avec eux?
Génial : je me suis bien marrée !!!
je ne savais pas que tu étais allée à Rio!! Tu as appréciée?Je trouve les brésiliens tellement adorables! Et puis cette possibilité de partir au chaud quand c’est l’hiver ici, au top.
Des bisous à vous 3
Bravo Alice !
Génial ton petit reportage ! On s’y croirait !
Continuez à vous régaler, et à nous régaler en même temps !
Quel plaisir de suivre votre aventure !
Sylvain
cool ce petit voyage avec vous !!
Bravo pour l’article! Et pour votre magnifique projet de voyage en famille! Ca a presque l’air simple tout ça 😉 Bonne continuation