La première étape consiste à trouver un véhicule pour faire la liaison Banos/Communauté de Pondoa. Les taxi proposent la course mais vu l’état du chemin, il risque de vous déposer un peu trop bas. Le mieux c’est un 4×4 ou un 4×2 tout terrain. Si le véhicule peut te monter jusqu’au bâtiment de l’entrée du parc, tu gagnes quelques précieux kilomètres. La course se négocie 10 dollars.
Le bâtiment de l’entrée du parc est complètement délabré. Tu dois avancer quelques dizaines de mètres et prendre un chemin assez large sur la gauche qui ressemble à l’entrée dans un champ ou un passage entre 2 champs. Il n’y a aucun balisage.
Le chemin monte assez raide entre les champs de vache et passe dans des tunnels végétaux incroyables où il fait très sombre.
Après 3/4 heures de marche, tu arrives au refuge à 3800m. Tu peux prévoir de passer la nuit à l’étage mais c’est très spartiate.
Le chemin après le refuge est très difficile à trouver car la végétation est luxuriante et peu de personnes passe là. Tu retourne sur tes pas et prend à droite pour passer au dessus du refuge. Il faut te faufiler dans des petits buissons et imaginer le cheminement le plus évident. Après quelques dizaines de minutes, le paysage devient uniquement minéral avec de petites ravines.
La suite de la progression est très difficile dans le sable volcanique avec la très forte pente. Les bâtons sont presque indispensables.Il n’y a pas de balisage, il faut zigzager dans la pente jusqu’au sommet en évitant de faire tomber des pierres sur le reste du groupe. Il y a aussi quelques névés à franchir vers 4900m.
Tu débouches ensuite sur le cratère.
Pour le retour, tu peux payer pour qu’un véhicule vienne te chercher à Pandoa ou prendre un chemin qui descend jusqu’à Banos en bas de la communauté.
Repérage fait en juin 2015
Voir mon article « E.T. et moi sur un volcan en éruption : Le Tungurahua »