Nous devions seulement « passer par » Bogota… Et puis la vie fait parfois qu’on change nos plans.

Arrivée pourrie sur Bogota: pas d’hôtel dispo dans nos prix, il est tard, on est crevés. Bref le cauchemar! On trouve un hôtel correct qui vaut vraiment la peine par la présence de 2 mecs atypiques et super intéressants: Carlos et Ismaël.

Avant Zipaquira, récit d’un moment de solitude à Bogota

Notre rencontre avec ces 2 là a commencé en mode « j’ai la honte ». En tout cas, de mon côté! Je vais pas faire comme les Inconnus « j’te raconte pas!! » « Si si, j’aurais bien aimé que tu racontes » et ça en mode, 10 fois d’affilé. On passe direct à l’étape « allez j’te raconte! » 😉

Donc, on arrive à Bogota, le soir, sans hôtel. Bien joué les Petits Voyageurs, on assure grave! Au téléphone, une gérante d’hôtel m’explique que son hôtel est complet mais comme d’hab en Colombie « viens mi amor et on trouvera toujours une solution ». C’est parti! Arrivés dans son hôtel – il fait nuit – elle nous propose d’aller chez un copain gérant d’un hôtel pas loin. Mais mieux vaut prendre un taxi, Bogota la nuit, vous êtes touristes, avec enfants…blablabla. Bref elle veut prendre soin de nous! On attend le taxi dehors et y’a un mec louche qui nous tourne autour. Le taxi arrive – enfin. Dure de lui expliquer où l’on va car au final c’est simplement au bout de la rue donc il comprend pas trop pourquoi il est là (et je le comprends). Arrivés devant ce nouvel hôtel, il fait toujours nuit, il est toujours tard et on commence juste a en avoir marre. On va pour rentrer dans l’hôtel mais là 2 mecs nous passent devant. Je me tourne vers Fred et là, c’est la classe à Dallas: « et eux 2 ils foutent quoi là? ». (la Alice sait aussi être polie, je précise) Sauf que là, les « 2 gars » et bien ils parlent français… Donc j’ai Ismaël en face de moi qui me répond gentiment (mais genre vraiment gentiment, pas ironiquement) que les 2 gars en question sont là pour nous aider à porter nos valises, qu’ils sont allés à pied au 1er hôtel pour nous aider mais qu’ils sont arrivés après le taxi, bref ils ont speedé pour revenir à leur point de départ – ici quoi – et donc les voilà.

Gros moment de solitude pour moi. Je me confonds en excuse tandis qu’Ismaël me rassure en me disant qu’il n’y a aucun souci, qu’il est tard, qu’on est fatigués, que toute cette organisation n’avait ni queue ni tête.

Mais plus il est cool avec moi et plus j’ai honte. Car finalement, c’est tellement facile ce que j’ai fait: on voyage, on part du principe que personne (ou pas grand monde) ne nous comprend, donc on peut y aller gaiement en vanne ou commentaire déplacé. J’ai honte car je me demande combien de fois j’ai eu ce comportement déplacé… que la personne me comprenne ou non finalement.

Bref, c’était le moment « j’vous dis tout »! Revenons en maintenant à nos moutons!

On file à Zipaquira!

Donc, bref Bogota est une grosse ville, voire même une capitale et grosso modo on n’est pas fan de ce genre de lieu mais bizarrement ici, la magie opère (bon sang cette Colombie encore et toujours!). On y reste donc plus longtemps que prévu et on décide même de pousser le vice et d’aller voir des cathédrales dans des mines encore en exploitation.

C’est dans une petite ville, Zipaquira, non loin de Bogota, que se trouve cette bizarrerie.

Alors rassurez vous les cathédrales ne sont pas situées dans la partie encore exploitée. A la base, les 1ères cathédrales ont été construites de façon rudimentaire par les mineurs et de là, s’en est suivi la construction de tout un parcours, qui se visite, sous terre avec un éclairage coloré.

Le résultat est assez spécial il faut le reconnaitre. On s’enfonce dans une large galerie et l’on suit un chemin de croix à la fois dans l’obscurité et la lumière. Ce n’est qu’une fois arrivé à la fin du chemin de croix que l’on découvre des salles gigantesques où l’éclairage donne une perspective différente et intéressante. S’en suit le couloir de shopping traditionnel et hop c’est déjà la fin!

Ce n’est pas une visite qui a bouleversé notre vie, c’est sûr, mais c’était une sortie agréable. J’écris ces lignes et je réalise que notre ami wikipedia est beaucoup plus enthousiaste que moi

La Cathédrale de sel de Zipaquirá est considérée comme un des plus remarquables succès architecturaux et artistiques de l’architecture colombienne. On lui attribue d’ailleurs le titre de joyau architectural de la modernité. L’importance de la cathédrale réside dans sa valeur en tant que patrimoine culturel, religieux et environnemental. (source Wikipédia donc). Plus d’info par .

Comme quoi, va falloir aller vérifier de vos propres yeux! 😉

Notre disque dure ayant eu une petite surchauffe au Sri Lanka, on a perdu nos photos de notre première partie du tour du monde. Alors, heureusement, elles sont sauvegardées en France mais donc là tout de suite, faudra se contenter de cette petite sélection. On complète dès que possible! 😉
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